NB : expétion 1 fois par semaine, le mercredi.
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"Paris, capitale de la solitude" est le journal intime de mes années de 17 à 22 ans. J’ai le titre depuis mes 14 ans. C’est mon cousin qui l’avait griffonné sur sa table basse, alors qu’il habitait à Paris. Il reflète mon admiration pour Baudelaire et la mélancolie parisienne. À mon arrivée à Paris, j'ai ressenti une profonde solitude et un détachement des autres, accentués par les départs, les retours, et la douleur de l'amour.
J'ai fait face à des peurs archaïques, rencontré le bruit de l’hôpital, perdant l'appétit et l'envie de vivre. La descente aux enfers. Est-ce que c’est Paris ? Est-ce que c’est ma vie ? Certains y voient la capitale de l’amour, et moi celle de la solitude.
Impossible d’écrire. Je me sens imploser. Et je ne veux pas exploser, parce que je sais que quand j’explose, je détruis tout.
Je me replonge dans des films, et c’est dans les univers des autres que je trouve le réconfort. Je rêve de nouveau du cinéma, et peu à peu, La poésie des fantômes et des villes fictives me permet de trouver des repères. Paris devient Gotham City, et je me retrouve dans les personnages de BDs. Ceux qui souffrent tant qu’ils s’en prennent à la terre entière, et ceux qui souffrent tant qu’ils sauvent la terre entière pour se sauver eux mêmes.
Je grandis, et quand je réussis à écrire de nouveau; c’est ma colère qui sort.
Mon cousin est décédé.
Dans quelques mois, j’aurais l’âge qu’il avait lors de son accident.
Ça fera 10 ans.
C’est aussi une façon de lui rendre hommage, je sais qu’il aurait été fier de mon chemin. Son départ à provoqué beaucoup de mes peurs, c’est lui qui m’a fait réaliser de la fragilité de la vie et du monde.
J’avance.
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